Dramaturge et acteur
Romancier
Écrivaine et poète
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Poète
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Poète
Médecin et chercheur
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Journaliste et écrivain
Poète et écrivain
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Écrivain et animateur de télévision
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Joueur de tennis
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Ancien joueur de football
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Miguel Iglesias Pino de Arce est né le 11 juin 1830 à Cajamarca, au Pérou, dans une famille de propriétaires terriens. Il fut un homme politique et militaire péruvien qui joua un rôle crucial dans l’un des moments les plus sombres de l’histoire du Pérou : la guerre du Pacifique. Iglesias est principalement connu pour avoir assumé la présidence à un moment critique, alors que le pays était dévasté par le conflit avec le Chili. Son rôle dans la signature du traité d’Ancón et sa position pendant l’occupation chilienne sont des sujets de controverse qui ont marqué sa vie politique et son héritage.
Miguel Iglesias a grandi dans une famille aisée de Cajamarca, ce qui lui permit de recevoir une bonne éducation et de se développer dans un environnement où la politique et l'agriculture étaient des éléments essentiels de la vie. Très jeune, Iglesias s’intéressa à la carrière militaire, suivant les traces de nombreux jeunes de son époque qui voyaient dans l’armée une occasion de servir la patrie et de se distinguer dans la vie publique.
Durant sa jeunesse, Iglesias participa à plusieurs campagnes militaires au Pérou, se faisant remarquer en tant qu'officier compétent et courageux. Tout au long de sa carrière militaire, il occupa plusieurs postes importants dans l’armée, ce qui lui permit de gagner en expérience et d’obtenir la confiance de ses supérieurs. Ce prestige militaire fut un élément clé de son ascension en politique durant les périodes troublées de la guerre du Pacifique.
La guerre du Pacifique, qui opposa le Pérou et la Bolivie au Chili entre 1879 et 1884, fut l'un des conflits les plus dévastateurs de l'histoire de l'Amérique du Sud. Le Chili, avec une armée mieux préparée et équipée, parvint à envahir le sud du Pérou, occupant des villes importantes telles que Lima. Pendant cette période d’incertitude et de chaos, Miguel Iglesias émergea comme une figure clé dans le leadership péruvien.
En 1882, Iglesias, qui était alors un chef militaire et politique de premier plan dans le nord du Pérou, fut proclamé chef suprême de la République par une assemblée de notables à Cajamarca. Cette nomination survint alors que le pays était divisé, le gouvernement légitime du président Francisco García Calderón opérant dans des conditions extrêmement difficiles sous l'occupation chilienne. Voyant la situation difficile du pays et convaincu que poursuivre la guerre ne ferait qu’apporter plus de destruction et de souffrance, Iglesias opta pour négocier la paix avec le Chili, une décision qui lui valut à la fois du soutien et de l’opposition.
En 1883, Miguel Iglesias fut élu président provisoire du Pérou en pleine occupation chilienne. Son gouvernement, basé dans le nord du pays, fut reconnu par le Chili et d'autres pays étrangers, bien que de nombreux Péruviens continuent de voir García Calderón comme le président légitime. La tâche principale d'Iglesias fut de négocier la paix avec le Chili, ce qui aboutit à la signature du traité d'Ancón en octobre 1883. Ce traité mit officiellement fin à la guerre, mais à un coût très élevé : le Pérou dut céder la province de Tarapacá au Chili et accepter l'occupation temporaire de Tacna et Arica, des territoires qui resteraient sous contrôle chilien jusqu'à ce qu'un plébiscite soit organisé (ce qui ne se produisit jamais).
Le traité d'Ancón fut extrêmement controversé. Beaucoup de Péruviens considéraient Iglesias comme un traître pour avoir accepté les conditions difficiles imposées par le Chili, tandis que d'autres le considéraient comme un patriote pragmatique qui avait fait ce qui était nécessaire pour sauver le Pérou d’une destruction plus grande. Quoi qu'il en soit, le traité marqua la fin de la phase militaire de la guerre du Pacifique et permit au pays de commencer le difficile processus de reconstruction.
Bien qu'Iglesias ait réussi à mettre fin à la guerre, son gouvernement fut extrêmement impopulaire dans de nombreux secteurs de la société péruvienne. Le général Andrés Avelino Cáceres, autre héros de la guerre, mena une insurrection contre le gouvernement d'Iglesias, déclenchant une guerre civile en 1884. Cáceres et ses partisans, connus sous le nom de "caceristas", considéraient qu'Iglesias avait trahi le pays en acceptant les termes du traité d'Ancón et luttaient pour rétablir un gouvernement qui reflétait mieux les intérêts du peuple péruvien.
La guerre civile se termina par la défaite d'Iglesias en 1885, qui fut contraint de démissionner et de se retirer de la vie publique. Andrés Avelino Cáceres prit la présidence, et Miguel Iglesias se retira à la vie privée dans son domaine à Cajamarca. Bien qu'il ait tenté de reconstruire le pays après la dévastation de la guerre, son héritage fut terni par les controverses entourant son mandat et sa décision de signer la paix avec le Chili.
Après sa démission, Miguel Iglesias se tint à l'écart de la politique péruvienne. Il passa ses dernières années dans sa propriété du nord du pays, se consacrant à l’agriculture et à sa famille. Bien qu'il soit resté une figure controversée, nombre de ses contemporains reconnurent qu'Iglesias avait agi dans un moment d'extrême difficulté et qu'il avait fait ce qu'il croyait nécessaire pour sauver le Pérou d'une plus grande destruction.
Iglesias mourut le 7 novembre 1909 à Lima, à l'âge de 79 ans. Malgré les controverses qui ont marqué sa carrière politique, son rôle dans l'histoire du Pérou est indéniable. Il fut un homme qui, dans un moment de grande crise, prit la responsabilité de diriger le pays et de prendre des décisions difficiles au nom de la paix.
L’héritage de Miguel Iglesias reste un sujet de débat parmi les historiens péruviens. Pour certains, il fut un dirigeant pragmatique qui fit ce qu’il fallait pour mettre fin à une guerre dévastatrice et sauver ce qu’il restait du Pérou. Pour d’autres, il fut un homme qui céda trop et accepta un traité qui affaiblit le pays et le laissa à la merci de ses ennemis. Ce qui est clair, c’est qu’Iglesias se trouva à la tête du pays à l’un des moments les plus difficiles de son histoire et prit des décisions qui, bien qu’impopulaires, furent essentielles pour l’avenir du pays.
Miguel Iglesias fut un homme marqué par la guerre, la politique et les décisions difficiles. Sa vie et sa présidence furent étroitement liées à l’un des chapitres les plus sombres de l’histoire du Pérou, et son rôle dans la signature du traité d’Ancón reste un sujet de controverse. Malgré les défis auxquels il fut confronté, Iglesias laissa une empreinte indélébile dans l’histoire péruvienne, et son héritage continue d’être débattu par ceux qui cherchent à comprendre les complexités de son époque.