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Túpac Katari, de son vrai nom Julián Apasa Nina, est né en 1750 dans la région d'Ayo Ayo, près du Lac Titicaca, dans ce qui est aujourd'hui la Bolivie. Il fut un chef indigène aymara qui mena un soulèvement contre l'oppression coloniale espagnole au XVIIIe siècle. Son nom et son héritage sont profondément associés à la lutte pour la liberté et les droits des peuples indigènes andins. Túpac Katari est surtout connu pour son rôle dans le siège de La Paz en 1781, un événement marquant dans la résistance indigène contre la domination espagnole.
Túpac Katari est né à une époque où les peuples indigènes souffraient fortement de l'exploitation et de l'oppression des colons espagnols. Le système de travail forcé, connu sous le nom de "mita", et les abus des autorités coloniales pesaient lourdement sur les communautés indigènes des Andes. L'influence des idées de résistance héritées des Incas, ainsi que le mécontentement croissant des populations locales face à ces conditions, ont créé un climat propice à la rébellion.
Katari s'est inspiré de la figure de Túpac Amaru II, qui avait mené une rébellion similaire au Pérou en 1780. Julián Apasa adopta le nom de "Túpac Katari" pour rendre hommage à Túpac Amaru II et à Tomás Katari, un autre leader indigène qui avait défendu les droits des indigènes dans l'Alto Perú (l'actuelle Bolivie). Ce nom symbolisait la continuité de la lutte pour la justice et l'indépendance des peuples indigènes dans Les Andes.
L'événement le plus décisif de la vie de Túpac Katari fut le siège de La Paz en 1781, qu'il mena aux côtés de son épouse, Bartolina Sisa, et d'autres leaders indigènes comme Gregoria Apaza. Le 13 mars 1781, Túpac Katari, à la tête d'une armée de plus de 40 000 indigènes, commença le siège de la ville de La Paz dans le but d'expulser les Espagnols et d'établir un gouvernement indigène.
Le siège de La Paz dura plus de six mois, mettant les autorités coloniales espagnoles dans une situation extrêmement précaire. Les insurgés bloquèrent les routes d'approvisionnement vers la ville, entraînant une pénurie de nourriture et de ressources vitales pour les colons espagnols. La révolte se propagea rapidement à travers la région, attirant davantage de peuples indigènes à la cause de l'indépendance.
Malgré ses talents d'organisateur et de leader des forces indigènes, le siège échoua finalement en raison du manque de soutien extérieur et de l'arrivée des renforts militaires espagnols. Les divisions internes entre les chefs rebelles et les difficultés logistiques liées à la gestion d'un siège prolongé dans des conditions si difficiles contribuèrent également à la défaite de Túpac Katari.
Après l'échec du siège de La Paz, Túpac Katari fut capturé par les autorités coloniales espagnoles le 9 novembre 1781. Il fut soumis à un procès sommaire et condamné à une exécution publique brutale, destinée à dissuader tout autre soulèvement indigène. Le 15 novembre 1781, Túpac Katari fut exécuté de manière violente : son corps fut démembré et ses restes furent exposés dans différents villages indigènes pour décourager toute nouvelle rébellion.
Avant son exécution, Túpac Katari prononça des paroles célèbres : "Je reviendrai et je serai des millions". Cette phrase est devenue un symbole de la résistance indigène et résonne encore aujourd'hui comme un rappel de l'engagement de Túpac Katari pour la liberté de son peuple.
L'héritage de Túpac Katari va bien au-delà de sa rébellion infructueuse contre les colons espagnols. Il est reconnu comme un symbole de la lutte pour les droits des peuples indigènes dans Les Andes et son nom a été repris par divers mouvements sociaux et indigènes en Amérique latine, notamment en Bolivie et au Pérou. Sa figure, ainsi que celle de Bartolina Sisa, continue d'inspirer ceux qui luttent pour la justice, l'égalité et l'autodétermination des peuples originaires.
Au fil des siècles, Túpac Katari a été commémoré comme un martyr et un héros indigène. Son nom a été utilisé par des mouvements révolutionnaires et de résistance, et son histoire est enseignée comme un exemple de la lutte pour l'indépendance et la dignité des peuples opprimés. En Bolivie, l'Armée de guérilla Túpac Katari a pris son nom dans les années 1970 en symbole de résistance à l'oppression et aux dictatures.
Túpac Katari est l'une des figures les plus importantes de l'histoire de la résistance indigène en Amérique latine. Bien que sa rébellion n'ait pas atteint son objectif d'expulser les colons espagnols, sa lutte continue d'inspirer ceux qui cherchent la justice et la liberté pour les peuples indigènes. Son sacrifice et son courage ont laissé une empreinte indélébile dans l'histoire des Andes, et son héritage demeure vivant dans les luttes contemporaines pour les droits des peuples autochtones.